mardi 17 février 2015

SCC0/1 - Mabanga ! (les gens devraient me payer pour ça, non ? pour que je les « lance » !), "genre littéraire", "projet littéraire" ou "ligne éditoriale"... et fiche technique d'un buku qui se veut onirique, gouailleur, burlesque et extravagant



Bolinga, bolinga te, "
Sorciers, « services » et crapuleux" est un roman !
E bongo !

Et ce roman peut être défini sommairement comme
 :

- un roman « en ligne »,  « en dehors du marché » : un buku que les « services » ne pourront jamais, ni saisir en librairie (ou en douane), ni détruire par le feu, ni jeter dans le fleuve Luabongo, ni enterrer nuitamment et subrepticement dans un cimetière de Maluku ou d'ailleurs…

un roman « collectif » dont les différentes séquences s’inspirent de personnes et de sources multiples, mais qui, pour des raisons évidentes de sécurité, est signé ostensiblement par une seule personne aisément identifiable (sous le pseudonyme de Vié ba Diamba) : un taxi-writer, un écrivain pousse-pousseur qui a "pris la plume" en pensant à l’avenir de ses enfants, koko et amis et se félicite de pouvoir ainsi (contribuer à) soutenir la lutte citoyenne et (contribuer à) porter la parole d'innombrables sœurs et de frères courageux et convaincus qui n'attendent pas un quelconque « salut »  d'ailleurs ou des "autres" (de l'ONU, de l'UE,de l'UA, de la FIDH, des ONG de bienfaisance ou de développement, des pays étrangers - Etats gros-bras et gros intérêts  ou voisins voraces -, de la  "Communauté internationale" et du Tout-Puissant Marché ou encore d’un « Dieu » quelconque) mais qui comptent avant tout sur la force du peuple du Luabongo lui-même, sur l'action de citoyens déterminés à lutter et à rendre leur pays plus libre, plus égal et plus fraternel…

un roman « by goal », dont les différentes séquences  sont produites « just in time » et qui ne finira jamais avant d'avoir satisfait les « demandes sociétales » auxquelles il s'efforce de répondre rapidement (tout en se réservant la possibilité de corriger et d'actualiser en permanence les textes déjà diffusés) et d'avoir atteint les objectifs qui lui sont assignés (contribuer à la libération de Mopoie et de Bangazegino et au démantèlement du système sorcier) … à moins que son (ou ses) auteur(s), traqué(s) ne soient foudroyés par Kake ou ne tombent dans les filets des agents spéciaux A.Z. et P.K...

un roman-guérilla, permanent, à jet continu, à durée indéterminée, toujours remis sur le métier, à multiples et incessants rebondissements, avec des victoires et des échecs, certes mais  toujours prêt à rebondir et à reprendre la lutte pour le changement, tiiii… la victoire finale !




Ndlr : Sur le concept de roman-guérilla, cliquez sur : http://ssc-02.blogspot.be/2015/01/un-roman-guerilla-ou-le-tonneau-dun.html


Et ce roman qui se veut également onirique, gouailleur, burlesque et extravagant a été écrit particulièrement :

pour (sans leur demander leur avis)  Ana, la femme mariée de Vié ba Diamba (alias Mwana Danzé, alias Muka, alias petite chérie) et
- Allo coucou, petite chérie ! Hola guapa ! Hola querida ! Hola caracola ! Como estas ? Problème ezali ?
- Eh oui ! Un très gros problème ! Tu me mets dans ton tonneau du villageois sans même me demander mon avis ! J'attends tes explications !

leurs fieffés enfants : Leto, Ekisa, Mboyo, Djuna et Lianja...

pour (sans leur demander leur avis) Kangni Alem, Paulin Hountondji, Gougoui Kangni, Sami Tchak, Kinvi Kangni, Assou Kossi (alias Modesto), Roger Atikpati, Gaëtan Noussouglo, Gbedjeha K. Agbenyo, Azé Kokovina, 
Kudjo, Massan (et son fils Prom), Aïcha et Vivi de la République d'Awoyo...

pour (sans leur demander leur avis) des frérots et des frangines de tous les pays et de toutes les époques et, plus particulièrement, pour bakoko, balifanto, bakulutu, babokilo, basemeki, bandeko, baninga na bamasta du Luabongo (et quelques voisins proches), chez qui  Vié ba Diamba (accompagné ou supervisé par  Mwana Danzé dans le cadre de leur "association de malfaiteurs") a joyeusement bu de la Primus, de la Polar, de la Simba ou de la Tembo (et même de la Skol et de la Castel) (et même de la Pakasa à 140 makuta la bouteille) avant de perdre plus de la moitié de sa tête, de ses dents, de son ouïe, de son goût, de son odorat, de sa vue, de son humour et de devenir complètement chiant et d'être foudroyé… Kake !, par une pancréatite malveillante et une insuffisance rénale qui l'est tout autant... des esprits inventifs et combatifs, courageux, convaincus et déterminés, où qu'ils se trouvent à présent et quoi qu'ils aient pu devenir, vivants ou décédés, rieurs ou désespérés, affairés ou libangistes, parents proches ou ndeko ya manches longues, résistants ou découragés, toujours au pays ou s'étant résignés à bwaker, toujours actifs ou détruits à petit feu, toujours intègres ou gangrenés, libres de leurs mouvements ou embastillés, d'un bord ou de l'autre bord, à savoir, notamment : Gérard Buakasa et Jean-Paul Tshitenge, Michel Idi, Jean Birara, Véridiana Ruzingizandekwa, Anastase Nzeza Bilakila et Marie Tumba Mundi, Jean Makunga, Mlle Pauline, Adalbert Bayigamba, Monique (la sœur de Lup), Baudouin Buassa, Pascal Kongo et Ray Lema, Christophe Ngay, René Nzinga, Marie Moke (la copine de Gento), Théophile Tshimulamba, Donatien Makundika, André N'Kanza Dolomingu, Anatole Malu, Delphin Banza, Louis Mandala Mandar, Sophie Apotha, Ngyezi Vakanda, Tango, Guizani-Lema, Justin Mbemba Mulopo Misekele et Me Matadiwamba, Jean-René Nongutamba, l'abbé Shieta, Zéphirin Kibidi, Lomami Tshibanda,  Michel Lonoh Malangi Bokelenge, Kangafu Vingi Gudumbagana, Badibanga ne Mwine, Denise Mputu (alias la Mère-Chef) et Tonton Arnaud, Noko Albert et Nono Ikwa, Ndjoli-Clément (alias Antilope) et Alphonsine (alias Mama Kulutu), Koko Made, Victor Matondo, Dany Luntadila, Sudila, Raymond Nzanga (alias Suke), Kisinga M'Pemba Lina Bitondo Fum'Ahata (alias Kis), Nkieri Ngumie, Jean-Marie Vianney Longonya Okongo Dembe d'Ote (alias Look), Ma Pauline, Mlle Henriette, le beau Jimmy et Mâme Godard, Masha, Richard Vasco Lomami (alias Popaul), Chéri Samba, Vuza-Ntoko, Syms, Bodo, Moke, Sim-Simaro, Chéri Benga, Asimba Bathy, Ima Mukakimanuka, Bisengimana Rwema, Auguste Mabika Kalanda, Aubert Mukendi Ntite (qui a appris à Vié ba Diamba qu'il ne fallait pas avoir peur de l'informatique mais qu'il fallait plutôt s'en emparer et qui venait chaque jour à la maison, sur Comité urbain, lui en inculquer... Ofele !, les bases) et Josée, André Ilunga Kabongo et Adolphine, Elikia M'Bokolo, Léon Engulu Baangampongo Bakokele Lokanga et ses amis Kombo Tonga Booke et Constantin Tshiala Mwana, Evariste Mabi Mulumba, Raphaël Mpanu-Mpanu Bibanda, Lazare Boteti, Justin Marie Bomboko Lokumba Is’Elenge, Mpinga Kasenda, Mulumba Lukoji, Antoinette Safu Mbakata (alias Sister Act) et sa maman qui déteste les microbes, Anselme Kaleme Tampi (alias Ajos) et son "lipata", Kalala Mukinsong, André Yoka Lye Mudaba, Mikanza Mobuen, Isidore Ndaywel E Nziem, Matala Mukadi Tshiakatumba, Muepu Muamba, Bimanyu Kamanzi (alias Soum), Denis Ntare, Ilunga Lupuishi (alias Lup), Firmin Yangambi, Mwamba Bapuwa, Floribert Chebeya, Eric Kikunda, Peter Ngomo, César Lumbu (alias Qui Saura), Maître Lopez, Djuna Djanana et Angel Face, Teresita et Pepita, Wendo Kolosoy, Adou Elenga, Luambo Makiadi, Evoloko Jocker, Tabu Ley, Sam Mangwana, Djo Mali, Madilu System, Lita Bembo, Champro King (alias Champro Mitterrand de Monaco), Achille F. Ngoye et Mutombo Yatshita, Agnès Mujinga et Hubert Tshimpumpu Kanyinda, Firmin Kama, Lucien Tshimpumpu, Tshilombo Mwin Tshitol (alias Adidas), Jules Ngole Iliki, Félix Kanyama, François Kandolo, Tshiamala, Oscar Mudiay, DG Nkubito (alias Magnat) et Me Tshinkuela (alias Mao), Fred Bauma, Yves Makwambala, Christopher Ngoyi, François-Xavier Beltchika Kalubye, Philibert Kagabo, Judith Bisumbu, Tchen Mukazi, Gasana Ndoba et sa fille (dont je ne retrouve plus le nom), Cricri et Malou, Cat et Solanga, Josée Seya, Annie Mandungu, Satyam Shivam, Fernand Tala-Ngai Elima (alias Nono), Jean Birara, Emmanuel Rwiyereka et Conso, Elvis Mutiri, Dieudonné Ndeze, Damien Munyarugendo, Muhima et Sophie, Kabu Mwepu, les docteurs Ndaytabi et  Nyumbahire, la famille Bewa, la famille Azanga, la famille Kalemba, la famille Kabambi, Frère Oton Mbala, T.K. Biaya, J-P. Kabeya, Justin Kankwenda Mbaya (alias Shambuyi), Christine Iyofe Isasi, Simon Gasibirege Rugema, Kaniki Shambuyi, Mandu Ekasi, Mbuyi Mukadi, Tambwe Dume Pongu, Babi Mbayi Ngalula, Kalele Ka-Bila, Kisangani Endanda, Longandjo Mabika, Mumba Matipa
- Ye mpe, Chef?
- Affirmatif ! Bango nionso !
- Mais ces gens-là  sont vraiment très nombreux, Chef ?
- Affirmatif ! Trop nombreux pour une simple dédicace ! C'est chelou ! Je crains le piiire !
- Mais ils ne pensent sans doute pas tous pareil, Chef !  Et il pourrait même y avoir des sorciers ou des sorcières parmi eux, ! Ou encore des "familles" ou des bokilo de sorciers bien en cour, très proches de la Haute Hiérarchie ! Ou d'anciens fervents adeptes du seskoulisme !
- Affirmatif !
- Ou peut-être aussi des nzing-nzong qui changent régulièrement de camp, comment savoir de quel côté ils penchent actuellement, Chef  ? Ou des chèvrechoutistes ou des chauves-souris ! 
Ou même des agents infiltrés ou des informateurs de nos propres "services" !
- Affirmatif ! 

- Oui mais on ne peut pas les immobiliser tous, ni les enfermer tous dans le même sac et les jeter tous ensemble dans le fleuve ou dans une fosse commune à Maluku, Chef !  Surtout ceux qui sont déjà morts depuis longtemps !
- Affirmatif ! Il faut donc mener une enquête approfondie ! 

- Oui mais comment faire ça avec doigté, Chef ? Comment distinguer ces gens les uns des autres ? Qu'est-ce qui les unit et qu'est-ce qui les oppose ? A qui se fier ? 
- Inspirez-vous de la technique de Kura Shomali ! Convoquez, à des fins d'enquête, les perroquets et perruches de ces gens-là... ils écoutent et enregistrent tout ce qui se dit autour d'eux ! Arrachez-leur quelques plumes et mettez ces stupides volatiles sous pression !
- Oui mais quelles questions leur poser, Chef ?
- Toutes les questions de première nécessité en matière de sécurité nationale ! 
Qui sont leurs maîtres, que se disent-ils entre eux, qui reçoivent-ils à la maison et chez qui se rendent-ils régulièrement ? 
- Oui mais quelle réponses chercher à obtenir, Chef ?
- Il s'agira plus particulièrement de repérer ce que ces espèces d'individus ont en commun, de relever les relations qui existent entre les uns et les autres ! Et pour ce faire, il est essentiel de savoir où ils prient, s'ils fréquentent la même pasteur, la même salle de sport, la même terrasse au coin des avenues Nyangwe et Mushie à Lingwala, s'ils lisent Le Phare ou l'Avenir, s'ils supportent V. Club ou le TP Mazembe, le MPR ou le PPRD, Werrason ou Gandhi Djuna, s'ils ont vécu des événements ensemble ou partagé des émotions...
- Oui mais l’opération de tri et de nettoyage risque d’être longue et difficile, Chef !
- Affirmatif !  Tenez-les tous à l'oeil ! Il faut craindre le piiire, dépister les meneurs, découvrir les commanditaires, séparer les vivants des morts, les bons grains de l'ivraie ! 
- Oui, Chef !
- Soyez vigilants et ne vous laissez pas déborder par la foule ! Pas de familiarités avec les suspects ! Pas de prétendus frères de sang ou de soi-disant soeurs en Christ ! Pas d'anciens voisins, de bonnes copines ou d'amis d'amis ! Pas de selfies ni de free hugs ! Pas de cop ni de madesu ya bana ! Gardez vos distances et faites-vous respecter ! Et si, malgré tout, vous vous trouvez dans l'obligation d'accepter une contribution volontaire d'une personne bien placée... il faut n
gai pe nazua part ne ngai, eh ! Ok ?
- Oui, Chef !
- Ne négligez aucune piste, aucun indice ! Videz les poches ! Fouillez les poubelles ! Ouvrez les tombes si nécessaire ! Soyez intransigeants ! Et soumettez-moi les principaux suspects au détecteur de pensées ! Ne faites  confiance à personne
- Oui, Chef !
- Vous m'entendez ? A personne ! Je crains le piiire ! On nous a signalé l'existence d'un réseau très actif, dirigé par une vendeuse de tombola bwaka du Marché Central et qui comprendrait notamment un professeur de mathématiques du collège Boboto, un groupe de squatteurs de l'île "Lokele Monde sans loi" au large du port privé de Liaki à Barumbu, une lingère-repasseuse au servi
ce d'une grande dame de la sorcellerie, un chauffeur d'autocar et/ou pilote d'avion, un brocanteur spécialisé dans l'achat et la revente de vieux meubles et même une chocolatière de la rue Gaucheret ayant des accointances avec un pensionnaire de la Résidence Van Oo et des habitants de la rue Maes...
- Cela fait bien du monde, Chef !
- Ekufeli te ! Ce n'est pas grave !
- Vraiment beaucoup !
- Affirmatif ! Et ce n'est pas tout ! Feraient également partie du réseau une serveuse de la terrasse "Oh Soleil", près de Palais du Peuple, un ouvrier boulanger de l'UPAK à Ngiri-Ngiri ou du Pain Victoire sur l'avenue des Huilerie à Lingwala, un pharmacien originaire de Luozi, des pousse-pousseurs (DDL ou autres) de l'avenue Kasa-Vubu à Kintambo, un pompiste de la station-service Engel à Lemba et une bande de shégués du boulevard du 30 Juin... et peut-être ausi un groupe de Nebalis qui se font appeler les Rois mages et même un étudiant en théologie protestante ! Etudiez soigneusement les dossiers de tous les suspects et voyez si leurs profils correspondent à ceux des personnes recherchées !

- Oui, Chef !
- Vigilance kaka ! Tous azimuts ! Vous me ferez rapport ! Je crains le piiire !
- Oui, Chef !

- Exécution !
- A vos ordres, Chef !
Jean Omasombo Tshonda, Kabombo Wadi, Ekambo Duassenge Ndundu, Max Ngbanzo la Mangale et Franck, Sombo Dibele Awanan, Matsi Kalubi, Baudouin Djogo, Salumu Yamba Yamba, Albertine, Bibiche, Chérie Amba, Lipassa, Ambroisine, Charlotte, Pétronille, Rosa, Jackie, Marie de Barumbu, prof. Kanga, prof. Mbulamoko Nzenge Movoambe, Panuka D'Zentima, Mpaty-Nkyimbi et Daniel Thabizé, Ngoie-Mboko, Lubaki, Foma Ntabashwa, Longo Luasisa Bakulu, Lungosi Ntima, Gaëtan Gatarayiha Majinya et Thérèse Gatarayiha Kantengwa et Jojo et Milou, Mutombo Tshipanzula, Tumba Mutambay, Muderwha, Lutele N'Seka et Monique Mwenga, Ekala Bokoswa, Ndam Kasongo, Bongeli Yeikelo ya Ato (alias professeur Lingebo, alias "Eau stagnante" dixit le Manager Grognon... précisant encore, dans la même parution, que le grand-père de l'intéressé "faisait tomber la foudre à 11 heures sans pluie", oh ! et qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ?), Baruti Amissi et Makusu Nkusu, Wendjo Okitandjeka, Munzimi E Laken, Tabaro Tchim, Wabelua Ntomono, Patou Woko, Henri Kandolo Mbombo, Jackie Luhahi, Ntumba Lukunga, Ngiaya Kituti-Obizi, Mabiala Seda Diangwala, Mobia, Kapiamba, Thérèse Mayivenga Futu, Nsoki Bukaka, Béatrice Kayikila-Mbo, Léonie Mandungu, Claire Mabosama, Nsimba Mapasa, Mulenda Kalema, Kapuku Mudipanu, Tshibambe Lubowa, Makashi Mathatha, Funga, Kama, Nkoy-Kakese, Wembonyama, Maître Ngopele, Mweze Runiga, Romain Bula-Bula, Michel Toko, Aben Ngay, Ma Mamie, Mbuta Ndaka-Ndaka (alias Papa Antoine) et Kanuma-Ngibidi (alias Petit), In Koli Jean Bofane (alias Fossoyeur Jones) (alias Grand Prix), Vincent Lombume Kalimasi, Emongo Lomomba, Freddy Tsimba, Bibish Mumbu, Fiston Nasser Mwanza Mujila, Riva Kalimazi, Papy Maurice Mbwiti, Hallain Paluku, Barly Baruti, Mado Engulu, Césarine Bolya, Sika Olangiyo (alias Dezista), Ileke Engulu (alias Marie-José), Bertrand Bisengimana, Marie-Jeanne, Rachel et Nénette Mpanu-Mpanu, Viviane Mambu, Passina Bula-Bula, Dunia Sendwe, Carmel et Tina, Gayo et Léandre, Nadine et Amina, Etienne, Linda et Gerda, Corine et Malka, Cathy et Alésia, Mathilde et Léonie (alias Nonie), Henri Kadiebwe Hockins (alias Vieux Henri) (alias Grand frère) et Hono, Fred Bauma, Yves Makwambala, Christopher Ngoyi,  François Xavier Beltchika Kalubye, Filip Tambwe, Germain Mukendi, Martin Nkita, Bruno Kasonga, François Okito, Criso Kitenge, Albert Kisonga, Jean-Claude Vuemba, Roger Mazanza, Baudouin Rudahindwa, Dieudonné Kabongo, Charles Djungu Simba, Justin Mayimba, Antoine Tshitungu Kongolo, Cornélis Nlandu, Martin Yalale, Jean-Claude Kangombe, Médard Tambwe, Denis Nanga Na Kayika, Joseph Nzau Seke, Maurice Beya, Michel Kalenda-Katanga, Elysée, Landu, Lingasa, Doyen et Dorénavant, Polydor-Edgar Kabeya, Maurice Boyikasse, Tharcisse Tshikaya (toujours premier de sa classe, même à Solvay), Renée Ngongo, Christian et Félix Tshisekedi, Olivier Engulu, Kusma, Albert Ndele, Nicole Bofunda, Laetitia Kalimbiriro, Maddy Tiembe, Hélène Madinda, Franky et son fils (alias Photocopie), Bob Caïembe, Charles Lundula, Ma Betty, Mamène (alias Mama Ekila), Ma Vero, Ma Luta, Ma Liko, la maman d'Alice (alias Maman Alice), Monique et Maman Germaine, Lisette et Nathalie, Maman Adolo, Junior, Moseka Yogo Ambake, Patrice Tetani, Henri Boma, Keni Kazadi, Boris Botembe, Kungu Luziamu (alias Afro Méchant), Vieux Mudabi, Jackie la Marraine, Robert Ekofo, Nzema Omba, Balufu Bakupa-Kanyinda, Monique Phoba, Jean-Michel Kibushi Ndjate Wooto et Lisette, Mweze Ngangura, Sylvie Nawasadio, Nicole Letuppe (alias Jojotte), Victor Kabwe, Dizzy Mandjeku,  Dieudos Makanza, Yankoy, Kilosho et Alonzo, Jazz-Moro et Jimmy (alias Mobali ya ba Mama) (alias Chéri na Bango)...

pour eux tous (et tant d'autres... et même Christophe Ditsava di Ngoma et Ben Olangi, sans doute plus paumés que réellement toxiques) dont Vié ba Diamba est redevable.
Ce sont eux qui, sans le savoir, mandatent Vié et le « légitiment » ! 

Et c'est à eux... Et à eux seulement !, que Vié doit rendre des comptes ! 

Ce roman a donc été écrit pour eux !
Et aussi, sans non plus leur demander leur avis,  pour les sorciers, les « services » et les crapuleux (et les instrumentistes qui exécutent leurs ordres), dont Vié ba Diamba voudrait bien qu'ils se mouchent

du 16 décembre 2013 au 16 octobre 2014
et longtemps avant et longtemps après, jusqu'au 15 février 2015
puis jusqu’à la fin de l’année 2015.
Et durant toute l’année 2016, jusqu'au 19 décembre, et encore après, en 2017 et en 2018 si nécessaire
et même en 2019
tiiiiiiiiiii... le RIIIR final et libératoire, le soulèvement-rire irrépressible qui emportera tout sur son passage : les sorciers, les "services" et les crapuleux !
par
 

Vié ba Diamba




Ndlr : Vous êtes déjà perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/




lundi 16 février 2015

SCC0/2 -Diffusion du roman-feuilleton « Sorciers, services et crapuleux », 1ère hypothèse : Vié ba Diamba projette de lancer un mouvement d'opinion devant conduire à la libération de Mopoie et Bangazegino


Avant d'entamer une guérilla de longue haleine depuis le maquis d'Awoyo où il avait été amené à se réfugier, Vié ba Diamba était un terroriste amateur, un terroriste à la praline. Mais à force d'attendre, attendre, attendre un moment opportun pour opérer ses opérations et balancer avec précision ses pralines fourrées à la boule puante (ou au poil à gratter) dans la gueule des crapuleux et de leurs commanditaires... lesdites pralines avaient perdu des couleurs. Elles étaient devenues pâteuses, toutes molles. Elles s'étaient désactivées et lui avaient fondu dans les doigts.

Fin des fins, les pralines infamantes et ridiculisantes de Vié ba Diamba, empestant la chair en décomposition, n'ont donc explosé à la gueule de personne... sauf à celle de La Malibran, sorcière régalienne et diva de la Châtellenie d'Awel.

Contre-performance ou succès mitigé ? 
Après le pffttt de ses premières expériences de terroriste amateur en milieu urbain, Vié ba Diamba a été amené, en moins de deux, comme un lavement, à prendre le maquis et à changer de siècle, de projet et de continent.
Il a donc quitté précipitamment la châtellenie d'Awel et s'est réfugié en catastrophe à Djaba, dans la République d'Awoyo... où il se trouvait à l'abri de la fureur de La Malibran et des écoutes, filatures, enquêtes, recherches, soupçons, interpellations et interrogatoires du général*** prélat militaire du Saint-Office ou de l'onctueux Nat (alias "Nzambe Alalaka Te"), un ancien agent de l'ex-Agence Nationale de Documentation ou de l'ex-Service d'Action et de Renseignements Militaires qui, ces derniers temps, s'arrangeait toujours...
- Masta boni ? Obosani ngai, fieu  ?
- L'Evêque ? Al-Baljiki ? Jamais ! Moyen ezali te !
pour croiser mon chemin. 


Vié ba Diamba s'était donc réfugié à Djaba, en République d’Awoyo, d'où il disposait d'une vue privilégiée sur la République autocratique du Luabango et sur l'Université de Makala où Mopoie et Bangazegino, des hommes courageux, farouches et déterminés, se trouvaient
- Nini eza réellement sima ya makambo oyo?
embastillés  depuis de nombreuses années, victimes de ce qu'il faut bien appeler des « lettres de cachet ». 
Et d'où il pouvait mener tranquillement de nombreuses incursions en République autocratique du Luabango

Les tribulations subies par Mopoie et Bangazegino, irréductibles résistants à l'arbitraire, étaient le fait particulièrement d'un crapuleux notoire, le général*** dont la turpitude, les agissements en marge de la loi et l'apparente proximité avec la Haute Hiérarchie étaient connus de tout le Luabongo, un général magistrat que Vié ba Diamba se retient encore… Pour l'instant ! de dénoncer nommément mais... 
- Comment tu comptes faire alors, Douchka ?

- Problème ezali te, petite chérie, la rumeur circulera bien assez vite... Soki te, on s'arrangera bien pour la faire courir !  On va RIIIR !
dont tout le monde saura très rapidement quelle est l'identité précise, quelles sont les fonctions exactes et quel est le numéro de matricule. Un général-prélat du Saint-Office qui, après avoir fait arrêter arbitrairement Mopoie et Bangazegino, après les avoir fait torturer par des corps habillés de l'armée et de la police relevant de son autorité et après les avoir fait condamner illégalement par des juges à ses ordres, continue de s'opposer, avec obstination, à leur libération.

Et c'est le roman de Vié ba Diamba, intitulé Sorciers "services" et crapuleux qui, dès ce moment-là, tiendra lui-même lieu de praline explosive, infamante et ridiculisante et tendra à confondre les crapuleux et leurs commanditaires : un roman-réalité ou un roman-guérilla conçu comme un moyen de combattre le système sorcier, construit comme une arme de lutte contre le mensonge et la manipulation, l'arbitraire et la barbarie quand tout le reste a échoué. 

A cet effet, le roman de Vié ba Diamba comporte un certain nombre de séquences, plus ou moins autonomes et autosuffisantes, que l'auteur envisage de diffuser...
- Comment ça ? En donnant, par exemple, toute liberté à ceux de mes « correspondants » qui le jugent bon, de réagir sur les réseaux sociaux, petite chérie ! Et même d'accoler des croisillons et de créer des hashtags (#general*** par exemple...) ! Please feel free to circulate the text among your contacts !
- Oui, d'accord, mais un buzz, ça ne se commande pas, Douchka ! Solution de rechange ezali soki ça ne fonctionne pas comme prévu ?

- Ekozala ! On trouvera !
tous azimuts par vagues successives ou en rafales pétaradantes ou de distiller goutte à goutte, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois et, s'il le faut, année après année, patiemment, inlassablement, à mesure qu'il les rédige1 et compte tenu de l'évolution de l'affaire, comme une rumeur insidieuse ou un poison lent dans le but de couvrir d'opprobre et de ridicule les crapuleux et leurs commanditaires, de dévoiler leurs manoeuvres et de créer ainsi petit à petit, au sein même de la République autocratique du Luabango, un vaste mouvement d'opinion et de prise de conscience de la nécessité de faire prévaloir, dans cette affaire comme dans tout autre domaine, l’État de droit.

Et d'obtenir ainsi, au final, la libération de Mopoie et Bangazegino dont le général*** continue haineusement et rageusement d'essayer de briser la résistance.

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1 Des séquences relevant de systèmes de diffusion différents : 
- des séquences dites "à diffusion générale" (dg) que les destinataires sont invités à rediffuser sur tous les réseaux sociaux de façon à permettre aux personnes intéressées de suivre de près, jour après jour, les tribulations de Mopoie et de Bangazegino 
- et d'autres , dites  "à diffusion restreinte ou particulière" (drp), des séquences particulièrement oniriques, gouailleuses, burlesques et extravagantes... Des séquences dites « drp »... comme dérapantes ?, à contenu « vague » « flexible » ou « allumé », plutôt « personnelles » ou « familiales » et dont la diffusion devrait, apparemment, être réservée à quelques destinataires particuliers. 
Etant bien entendu que toutes les séquences de l'ouvrage, à diffusion générale (tous azimuts) ou restreinte ou particulière (limitée à quelques personnes préalablement identifiées), se retrouveront postées, dans leur intégralité et dans leur ordre normal de succession, sur mon blog intitulé « Sorciers, « services » et crapuleux »





Ndlr : Vous êtes déjà perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/






SCC0/3 - Deuxième hypothèse : Je salue la libération de Mopoie et Bangazegino et je rétablis la vérité des faits


Introduction à la diffusion du roman-feuilleton de Vié ba Diamba, intitulé « Sorciers, services et crapuleux »

2ème hypothèse :  Vié ba Diamba salue la libération de Mopoie et Bangazegino et rétablit la vérité des faits

Bonjour à tous !
et permettez-moi de vous annoncer une bonne nouvelle : Mopoie et Bangazegino sont libres. 

Je suis donc enfin en mesure de diffuser les différentes séquences de mon roman-feuilleton « Sorciers, services et crapuleux ».
Ce sera l'occasion de rétablir la vérité des faits, de démonter le système sorcier dont Mopoie et Bangazegino ont été victimes, de dénoncer les crapuleux et de démasquer leurs commanditaires. Ce sera également l'occasion de  rendre justice à deux champions de l'Etat de droit, de la liberté d'opinion, de la liberté d'expression, de la lutte contre la torture, contre la corruption de la justice et toute forme d'arbitraire et d'injustice.
Et j'espère pouvoir contribuer ainsi, « na ndenge na ngai » à restituer à des résistants courageux, farouches et déterminés leur dignité bafouée par des crapuleux... 

Voici donc, à cet effet, un certain nombre de questions1 auxquelles les séquences « à diffusion générale » de mon roman-feuilleton vont essayer de répondre :

- Une sorcellerie, c'est quoi  ?  Quelle est la nature profonde de la sorcellerie en tant que système de gouvernement ? Quelles sont les différentes catégories de sorciers ?
- Qu'est-ce qu'une praline explosive ? Qui les fabrique ? Comment et à qui les distribuer en vue de quel effet ?
- Les sorciers sont-ils bons ou mauvais ?
- Qu'est-ce donc que cette châtellenie d'Awel où se passent la plupart de mes aventures de hibou oreilles de chat ? Une circonscription autonome de la ville-région de Bruzout ? Une sorcellerie imaginaire et métissée qui (ne) ressemble (ni) au Royaume de Jupiler et (ni) à la République autocratique du Luabango ? Un mix de la République autocratique du Luabango et du Royaume de Jupiler, une crevette de la mer du nord élevé au crottin d'antilope, une confiture de piments baignant dans du jus de houblon ? 
- A quoi cette espèce de châtellenie peut-elle bien servir dans le roman ? S'agit-il d’une erreur de script sur laquelle il vaudrait mieux ne pas s'étendre ? Ou d'un leurre destiné à égarer, embrouiller ou confondre les « services » ? 
- Qui sont les Awélés ?
- Pourquoi Vié ba Diamba a-t-il dû quitter précipitamment la châtellenie d'Awel et se réfugier en République d'Awoyo ? Quels grands prêtres y a-t-il rencontrés ? L'ont-ils initié à quels rites ou pratiques ?  A-t-il demandé audience à Togbui Gnagblondjro III, président national des prêtres vaudou de la république d'Awoyo ou a-t-il préféré recourir, comme d'habitude, à l'expertise de Gougoui Kangni et de Kangni Alem ? Qui lui a enseigné la recette de la sauce gluante à base de gombo ou d'adémé ?
- Quels sont les termes de référence de l'ouvrage « Sorciers, « services » et crapuleux » ? Comment a-t-on pu faire en sorte qu'un roman « onirique, farceur et extravagant » se transforme en une praline explosive ? Comment un roman a-t-il pu devenir une arme contre la crapulerie ? 
- Eske Poto moyindo ezali kaka ndenge ezalaka ? Eske Poto moyindo ekomi mboka ya ba ndoki?
- Pourquoi Monik Dierckx et Antoinette Safu Mbakata refusent-elles de repriser et de rapiécer les caleçons troués de Jipéji, de Denis Diderot, de Jef Van Bilsen, de Thomas Piketty, de l'autre Rimbaud et d'autres anciens agents de la Compagnie de Jésus du collège Boboto ou du collège de Mbansa-Mboma?
- Qui sont ces « djeuns » que l'on appelle des kuluna ? Pourquoi ne sont-ils pas les bienvenus aux manifestations nuptiales et funéraires ? Et pourquoi (et qui) les accuse-t-on de tout ?
- Pourquoi le roman « Sorciers, « services » et crapuleux » est-il diffusé par courriel, sous forme de feuilleton, au lieu d'être proposé à un éditeur pour publication ? A quel public est-il destiné ? En vue de quel effet ?
- Comment s'explique l'attitude de La Malibran? 
- La Malibran et le général*** sont-ils de connivence ? Ont-ils des accointances ? Quelle est la nature exacte des liens qui unissent un général inquisiteur et persécuteurdu Saint-Office qui se croit au-dessus des lois et une artiste lyrique très imbue de sa personne qui se prend pour une diva de classe internationale? 

- Nini eza réellement sima ya makambo oyo ?
- Quelles sont les relations qui existent entre le système sorcier et le système du marché
- Quand est finalement intervenue la libération de Mopoie et de Bangazegino et de quelle manière ? Dans quel contexte cette libération s'est-elle fait attendre, jour après jour, pendant des mois et des mois ? Et comment, par quel artifice, après quels atermoiements et nonobstant quelles dernières embrouilles et crapuleries, leurs pérégrinations ont-elles enfin pris fin ?
- Les comportements sorciers sont-ils propres à la République autocratique du Luabango ou revêtent-ils un caractère "intemporel" voire... Waooow !,  "universel" ? Qu'est-ce que Jipéji, Denis Diderot, Jef Van Bilsen, Thomas Piketty et l'autre Rimbaud ont à voir avec cette histoire ? Pourquoi doivent-ils être barbouillés de poto-poto ? Pourquoi s'être acharné sur Diderot plutôt que sur  Voltaire ou Montesquieu ? Mwana Danzé a-t-elle raison de défendre Diderot et de m'interpeller: "
Nalobi na yo : You're messing the wrong bastard !"

- A qui devrais-je également présenter des excuses pour irrévérence, goujaterie, soudardise et iconoclastie ? à Jipéji, le protégé de la divine chocolatière de la rue Gaucheret??
- Un peuple a-t-il toute sa place dans une sorcellerie ?
- Mpo na nini batu mwindu bakufaka na microbes te ?
- Pourquoi Vié ba Diamba s'est-il résolu, vers la fin de son roman, à repartir en République autocratique du Luabango ? Comment et à quelles fins ? Avait-il l'ambition de se jeter dans la gueule des crapuleux et de devenir lui-même, en personne, une praline explosive ? Y a-t-il réussi ?
- Une loi d'amnistie peut-elle avoir pour effet d'innocenter les crapuleux et les commanditaires de leurs crimes ?
- Quand la République autocratique du Luabango cessera-t-elle d'être une sorcellerie ? Quand cessera-t-elle d'être dépossédée de sa devise « Paix, Justice, Travail » ? Quand cessera-t-elle d'être un pays continuellement déstabilisé par le Tout-Puissant Marché et des voisins cupides, vampires et "coupeurs de routes" ? Quand cessera-t-elle d'être un pays où des guerres incessantes de haute ou de basse intensité (activités lucratives pour quelques-uns) l'emportent sur la "Paix" que réclame l'ensemble de la population, où l'arbitraire, l'insécurité des personnes et de leurs avoirs et le déni de justice (activités lucratives pour quelques-uns) se substituent à la « Justice » qu'exige l'ensemble de la population et où le "Travail" des uns (prébendes, trafics d'influence, corruption, commissions, combines et magouilles, fraudes et contrebandes, chantages et extorsions) se nourrit abondamment du chômage ou des emplois précaires des autres : la « masse », une population vampirisée par des sorciers avides, d'une cruauté rare et d'une rapacité extrême…
- La République autocratique du Luabango ressemble-t-elle au Zaïre où, à la fin du "règne" de Mobutu, pour seulement survivre, tout le monde commercialisait sa fonction et "mangeait à l'hôtel" (chacun s'assoit, Dieu le pousse !) Et aussi à la Curie romaine où le carriérisme, les manigances et la cupidité l'emporteraient sur toutes autres considérations ?
- Eske la république autocratique du Luabango mobimba ekomi ekolo ya ba ndoki?
- Jusqu'à quand les habitants de la république autocratique du Luabango toléreront-ils d'être malmenés par leurs propres dirigeants ? Quand quelqu'un lancera-t-il la première pierre ?

VbD

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1 Et aussi un certain nombre d'autres questions plus « techniques », se rapportant plus particulièrement à la troisième série de séquences de l'ouvrage (lesquelles sont toutes « à diffusion générale ») :
- A-t-on de droit de « laisser le bic » et d'abandonner le champ de la communication à un faux-jeton et à un mystificateur : le sinistre Tshaku, sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Conciliabule central de la République autocratique du Luabango ? 
- Peut-on RIIIR ou écrire pour autrui ? Pour ceux qui parlent à l'oreille de l'auteur ? RIIIR ou écrire en leur nom, sous leur dictée ?
- Ne faut-il pas, à un certain moment, cesser d'être onirique, gouailleur, burlesque et extravagant et devenir de plus en plus pointu et de plus en plus documenté, de plus en plus incisif et de plus en plus accusateur... 
- Comment, par le moyen d'un roman, rendre compte de la longue attente de personnes  maintenues arbitrairement en détention ? Et comment rendre compte, sans grandiloquence ni effets de manche, de l'indifférence des sorciers aux problèmes de la population ? Et comment raconter les innombrables tracasseries dont celle-ci fait l'objet ? Et comment rendre compte, par le moyen d'un roman, des incessantes transgressions de la loi et de la violation constante et systématique des règles et des principes de l'Etat de droit, des « stings operations » et autres abus de pouvoir et agissements en marge de la loi des « services » et des crapuleux de tous bords, à chaque niveau de pouvoir ?
- Et comment, dans un roman mais en évitant d'être romanesque, raconter de façon factuelle la résistance que la population oppose au système sorcier et rapporter les solutions qu'elle imagine, les colères qui l'enflamment, les luttes qu'elle mène, les solutions qu'elle imagine et qu'elle s'efforce de mettre en œuvre ? Et avec quels mots dépeindre le courage de Mopoie et de Bangazegino et de personnes condamnées illégalement et maintenues arbitrairement en détention, de leur détermination à résister et à se battre
- Qu'est-ce qu'un roman ? Pourquoi en écrit-on ? A destination de quel public et en vue de quel effet?
- Un roman a-t-il jamais contribué à libérer quelqu’un?





Ndlr : Vous êtes déjà perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/






SCC0/4 - Troisième hypothèse, la plus plausible : Je n'ai jamais été en mesure de diffuser mon buku-feuilleton et je le fourgue en cachette à quelques-uns proches


Introduction à la diffusion du roman-feuilleton de Vié ba Diamba, intitulé « Sorciers, services et crapuleux »

3ème hypothèse, la plus plausible:

Vié ba Diamba n'a jamais été en mesure de lâcher ses pralines explosives sur ses cibles ni de diffuser son buku-feuilleton comme il l'avait souhaité et d'atteindre les objectifs qu'il s'était assigné. 
Il s'est donc résolu à fourguer, en cachette, honteusement, piteusement, différentes séquences de son buku à un certain nombre de ses proches pour leur faire savoir que l'association de malfaiteurs que sa femme mariée et lui-même ont constituée, ça tient toujours ! 
D'embrouilles en torchées ! De chproum en chizbroc !  Et que c'est du solide ! Et que ça va durer !

les premières hypothèses de diffusion de Vié ba Diamba ont, en effet, toutes dû être abandonnées. L'une après l'autre...
Parce qu'elles risquaient de contrarier ou de compromettre des démarches politiques, judiciaires, familiales ou même diplomatiques entamées et poursuivies inlassablement de plusieurs côtés et à différents niveaux

Le roman n'a donc pas fonctionné comme Vié ba Diamba l'aurait voulu et n'a rien permis du tout. 
Ni d'obtenir la libération de Mopoie et Bangazegino. 
Ni de saluer leur libération effective et de restituer à ces deux irréductibles résistants à l'arbitraire leur dignité bafouée par des crapuleux.
Ni d'obtenir une réponse certaine et définitive à la question suivante : 
Nini eza réellement sima ya makambo oyo ?
Ni même...
- Personne ne s'est senti morveux, Douchka ?

- Personne encore, petite chérie ! Mais ça viendra !
de couvrir d'opprobre et de ridicule les crapuleux et leurs commanditaires et de leur péter en pleine gueule 
C'est bien ce que Viéba Diamba crignait, la lit-té-ra-tu-re, c'est de la merde. Il aura tout essayé mais il a foiré. La lit-té-ra-tu-re, ça ne sert à rien ni à personne.

Ses projets ayant fait long feu, Vié ba Diamba se résoud donc, « fin des fins » mais avec une sacrée gueule de bois, à massacrer son texte, à lui couper la tête, les jambes, les bras, le nez, les oreilles et le sexe. ... Tout ce qui dépasse !, et à en fourguer honteusement, piteusement, anonymement (par des courriels transmis en cci) ce qu'il reste de son roman à quelques-uns, plus ou moins proches et dont il fera en sorte… Comme dans un roman d'espionnage à l'ancienne ! Comme à l'époque de la « guerre froide » ! qu'ils ne se connaissent pas, ne se rencontrent pas et ne puissent ni communiquer ni même échanger des points de vue
AVEC, AU MINIMUM, UN AN DE RETARD. AU RISQUE D'ETRE TOTALEMENT DEPASSE PAR LES EVENEMENTS. A MOINS... NZOMBO LE SOIR ? D'ETRE CARREMENT PREMONITOIRE.

Vié ba Diamba se résoud donc à diffuser son texte auprès de quelques-uns, un an après la promulgation
- Et alors, Douchka ? ça n'a rien donné ?
- Sans effet ! Du moins en ce qui concerne Mopoie et Bangazegino et les autres véritables prisonniers politiques !
- Comment ça ?
- Pour ces gens-là "après la loi = avant le loi !"  auraient dit Ysengrin et le général***
de la loi d'amnistie et dans une version chaponnée, très très très trop trop trop soigneusement édulcorée. Sans autre objectif que de faire savoir à ces quelques-uns que même Vié ba Diamba est devenu complètement bimbim (et asocial par la force des choses, ne pouvant plus ni manger du pondu ou du makayabo, ni boire avec les gens, ni participer à leurs ébats ou à leur débats), il aime toujours bien ça, rigoler et faire rire les gens à ses dépens.

Vié ba Diamba devrait arrêter de RIIIR et d'écrire alors ?
Pas évident ! Vié n'aime pas calculer mais il aime encore écrire et RIIIR 
Et ne plus RIIIR et ne plus écrire, c'est comme...
- Que se passe-t-il, Douchka  ?
Ne bouge plus, petite chérie ! Viens ! N'avance plus ! Tais-toi ! Accélère ! Reste où tu es ! Retiens-toi ! Recule ! Fais ce que je te dis ! Approche ! Arrête ! Sors ! Rentre ! Reviens ! Laisse-toi aller ! Caresse-moi ! Reprends-toi ! Démarre ! Vas-y ! Lâche-toi ! Criiiie ! Stop ! Stooop !
arrêter de faire l'amour, on n'y parvient pas tout seul. Et il faudrait encore que Mwana Danzé soit d'accord.

Et si le roman de Vié ba Diamba c'était ça aussi finalement : une crise d’urémie ou une gigantesque scène de ménage, onirique, gouailleuse, burlesque et extravagante, opposant la femme mariée de l'un au mari préféré de l'autre? Une course au pouvoir, une partie de phrases et de mots qui opposerait Vié ba Diamba à Mwana Danzé, sa femme mariée 
- Hola querida ! Hola guapa ! Hola caracola !
qu'il aime dans tous les sens...
- Ou pas du tout, Douchka, ça dépend des jours ! 
beaucoup, passionnément, à la folie…
- Ndoki ko, Douchka...
- Bolingo, petite chérie ! Bolingo kaka !
et pour toujours (même s'il a déjà fait une bonne partie de son temps… et que le reste s'annonce un peu plus ennuyeux)?

Et, finalement, à quoi ça peut-il bien ressembler, une crise d'urémie ? Et quels en sont les symptômes visibles ? Le gonflement des paupières, l'essouflement, la fatigue, la mauvaise haleine, des démangeaisons persistantes, des crampes musculaires? Vié ba Diambaa déjà tout ça ? C'est pas encore assez ? Et qu'en pense le docteur Zakia soki Zadia soki Zadika ? Cette pathologie ressort-elle de son domaine de compétence ?

C'est parti mon kiki ! Vié ba Diamba balance sa grande scène d' amour-ménage ! Ou sa crise d’urémie ! La Malibran peut aller se rhabiller, Vié ba Diamba ne lui fera plus jamais la cour !





Ndlr : Vous êtes déjà perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/